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+Je reprends le titre d'un article de 2002 pour reparler politique. En 2002, tout la Réunion multicolore était choquée de voir le candidat Jean-Marie le Pen arriver au second tour de l'élection présidentielle. Vingt-deux ans plus tard, le Rassemblement National, parti qui porte l'héritage le Pen est le seul parti qui arrive à qualifier des candidats dans les cinq circonscriptions du département. Ceci dans une indiférence presque générale. Que s'est-il passé ? +
+ ++J'ai déjà parlé des élections législatives en présentant les blogs des candidats de 2007 et il y avait à l'époque 67 candidats. Cette année 2024 est un peu spéciale parce que les élections législatives sont anticipées suite à la dissolution voulue par le Président de la République suite au mauvais résultats de son parti aux élections eurpéennes. +
++Dans beaucoup de circonscriptions françaises les candidats étaient moins nombreux vraisemblablement parce que beaucoup de partis n'ont pas eu le temps de se préparer et puis aussi parce que les partis de gauches ont décidé de porter des candidats uniques. Rien de tout cela à la Réunion qui a multiplié les candidatures divers-gauche et diverses en général. C'est peut-être parce que la participation est toujours peu élevée à la Réunion (souvent en dessous de 50%) ce qui fait espérer un fort pourcentage avec peu de voix. +
++En dehors de ces particularités, la tendance politique réunionnaise est assez proche de ce qu'il se passe en métropole. Une extrème droite forte partout avec des scores entre 20 et 40%, un centre en déconfiture avec aucun qualifié au second tour et une gauche qualifiant ses poulains un peu partout grâce nottement à une politique de candidature unie. Ce que j'écrivais en 2002 Les réunionnais ne veulent pas de Le Pen n'est plus vrai. Le rassemblement National est bien installé à la Réunion est est habitué aux bon scores. +
+En 2022 déjà la Réunion était le seul DOM ayant placé Marine le Pen en tête au second tour, mais ce score ne s'est pas traduit par une de bons résultats aux élections législatives suivantes où les candidats RN n'ont dépassé péniblement dépassé les 10% que dans deux circonscriptions. Comme souvent le parti protestataire collecte des suffrages aux élections nationales sur une personnalité connue mais le manque d'ancrage local lui fait échouer par ailleurs.
++Il est difficile de faire émergerer des notables locaux avec un discours clivant sur une île multiculturelle. Le RN a donc préféré amadouer des notables déjà installés et semsible à leur discours. L'ancien conseiller général UDF en 1988 et ancien secrétaire départemental UMP à La Réunion et ancien député LR en 2018 Jean-Luc Poudroux a soutenu Marine le Pen en 2022 et est aujourd'hui membre du RN, candidat et finaliste dans la 7ème circonscription où son score de 25,6% en a surpris plus d'un. La prise la plus significative du parti d'extrème droite est sans doute le maire de la Plaine des Palmistes Johnny Payet. Élu en juillet 2020 avec une étiquette divers droite, il est adoubé secrétaire départemental en 2023 et devient dans la foulée le premier maire d'extrème droite de l'île. Ce dernier apprend très vite la technique médiatique « façon le Pen » en déclarant lors de la campagne qu'il ne fête pas la fêt caf. +
++Alors qu'en Métropole, le Front National a procédé à son développement en changeant de nom et en procédant à sa dédiabolisation, fut-ce-t-elle de façade, le développement réunionnais ne semble pas s'encombrer de tant de précautions. L'exemple le plus récent est sans doute le choix de Marie-Luce Brasier-Clain en 12ème position sur la liste du RN pour les dernières élections européennes alors que la fédération locale avait proposé Joseph Rivière. Marie-Luce Brasier-Clain, 64 ans, est une amie de longue date de Jean-Marie le Pen et elle est aujourd'hui députée européenne ultramarine. Comme le dit l'Internaute, ce choix peut sembler en rupture avec la politique de dédiabolisation menée par le parti d'extrême droite. L'histoire ne dit pas si c'est une stratégie ultramarine spécifique ou si le RN commence à montrer des signes de relachement à mesure qu'il s'approche des portes du pouvoir. +
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